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  • Photo du rédacteurAlvaro Echanove

Comment régler son conflit rapidement ?



Combien de fois vous êtes vous senti absorbé, des semaines durant, par un différend au travail ou simplement par une chicane de voisinage ? Third Chair vous donne quelques astuces pour éviter que la gestion de vos conflits ne prenne toute la place dans votre vie.


Nous vivons dans une société où le temps est une ressource rare et précieuse. Que ce soit pour votre entreprise ou pour votre vie de famille, il est difficile de se défaire de cette sensation de manquer de temps. À cet égard, un litige est sans doute l'un des facteurs les plus aggravants.


Faites le pari de la prévention


L'adage est sage : "Mieux vaut prévenir que guérir." Au-delà du gros bon sens, la prévention est un ensemble d'actions simples et concrètes que vous pouvez mettre en œuvre dès maintenant pour éviter que des conflits cachés ne s'enveniment dans votre équipe. Par exemple, vous pouvez encourager la rétroaction (plus connue sous son appellation anglaise : feedback), qui permet aux désaccords et autres inconforts de se manifester suffisamment tôt pour être débattus et gérés adéquatement. En créant une culture du dialogue, où les personnes se sentent libres d'exprimer leurs besoins et de poser leurs limites, vous évitez l'accumulation des rancœurs ainsi que les bruits de couloir. Plutôt que de nier les conflits (jusqu'à ce qu'ils explosent), vous leur donnez l'opportunité de se manifester dès leur naissance, de manière constructive. Cette attitude peut sembler chronophage à court terme, mais sur le long terme, elle permet clairement de gagner du temps.


Outillez vous


Pour acquérir des outils de prévention, n'hésitez pas à faire appel à des professionnels : facilitateurs, animateurs de groupe ou spécialistes du team-building se feront un plaisir de vous accompagner dans la création d'une culture préventive dans votre entreprise. Dans le même ordre d'idées, il est utile d'avoir une bonne politique contre le harcèlement au travail ainsi que des mécanismes clairs en cas d'accusation.

Bref, il s'agit de donner dès maintenant son temps à la gestion des conflits pour que ces derniers ne finissent pas, à la longue, par vous prendre infiniment plus de temps. Cependant, ce changement de mentalité ne suffit pas toujours à éviter tous les conflits (notamment ceux qui viennent de l'extérieur : avec vos partenaires, vos concurrents, les administrations...) Dans ce cas, une deuxième changement de mentalité s'impose.



N'essayez pas de jouer les héros


Parfois, nous nous trouvons inévitablement en désaccord avec une personne ou une organisation. C'est tout à fait normal : le conflit est une composante essentielle de la vie en société, notamment dans les économies libérales et les démocraties. Si cela arrive, toutefois, il est possible d'adopter différentes attitudes, qui ont des coûts différents en termes de temps et d'énergie. Vous pouvez essayer d'écraser votre adversaire, de le vaincre, d'imposer votre point de vue coûte que coûte ; ou bien vous pouvez tenter de faire un pas de côté en essayant de comprendre son point de vue pour chercher des solutions créatives, dans l'intérêt de tous.

La première option a l'avantage de vous éviter une remise en question. L'ego n'est pas affecté. À court terme, vous avez donc l'impression de ne pas perdre de temps puisque vous aurez simplement maintenu votre position de départ. Cependant, à moyen et long terme, cette attitude risque d'engranger une escalade du conflit dont les conséquences peuvent être exponentielles : le conflit dépasse son cadre initial (un contrat, la garde d'un enfant, une clôture...), l'animosité gagne du terrain et, au terme d'innombrables batailles acharnées, vous ne savez plus pourquoi vous vous battez. La perte de temps qui en résulte est considérable.


Faites un pas de côté


La deuxième option pourra vous sembler plus fatigante dans un premier temps. En effet, elle est contre-intuitive, elle requiert un décentrement, voire une certaine prise de risque face à un adversaire qui, pour sa part, peut donner des signes de vouloir partir en guerre. Néanmoins, cette option est infiniment plus intéressante si vous arrivez à briser la dynamique conflictuelle. Elle permet de surmonter la situation par la résolution du problème plutôt que par la domination de l'Autre. Essayez de comprendre votre interlocuteur : vous saurez beaucoup mieux comment le calmer et comment formuler des propositions qui pourraient satisfaire à la fois vos intérêts et les siens. N'hésitez pas à proposer un dialogue, à chercher des solutions alternatives et à vous faire assister par un médiateur à cette fin.


Faites un tour sur thirdchair.ca pour découvrir nos experts en prévention et en résolution des différends !


(Pour alléger le texte et faciliter la lecture, l'emploi du masculin a été privilégié.)

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